Les crêtes de Brézème et les Ramières de la rivière Drôme
Après quelques recherches pour le parking adéquat, nous voici rassemblés à 15 dans le vieux Livron, Samba la meneuse du troupeau inclue.
Nous commençons par déambuler dans les rues de la vieille ville. De belles façades aux fenêtres renaissance témoignent de son riche passé, le haut-Livron ayant été la place forte des évêques de Valence du XIe au XVIe siècle. De la grande esplanade nous pouvons observer les paysages de la plaine alluviale. De là démarre le sentier rocailleux au milieu d'un paysage aride sur ce sol calcaire à la maigre végétation.
Nous arrivons au pied de la Tour du Diable, seul élément qui subsiste après la démolition des remparts lors des guerres de religion. Du XVIe au XVIIe siècle Livron fut un important bastion du protestantisme. Cette tour domine le petit vignoble de Brézème, le plus petit des côtes du Rhône. Déjà connu au Moyen Âge, il était utilisé pour payer l'impôt en nature aux évêques, seigneurs de Livron.
Nous suivons Paulette, devenue experte dans l'art de manier ses nouveaux bâtons de marche … À nos pieds, la Drôme et son corridor vert qui l'entoure. Des couleurs automnales commencent à donner le ton !
Après notre pause pique-nique (cliquez) , c'est la plaine qui nous attend. Nous arrivons dans la réserve naturelle des "Ramières", ce terme désignant les bois riverains des cours d'eau. Cette réserve pour la faune et la flore de milieux humides s'étend sur 346 ha le long de la Drôme. Découvrez-en plus en cliquant sur ce lien très intéressant.
La Drôme était plutôt tristounette en ce mois d'octobre, avec une rivière en basse eau, après cette année de canicule et de fortes sécheresses… Pas de végétaux en fleurs, beaucoup de broussailles hautes qui nous cachent les bords de la rivière. Aussi, certains étaient plutôt enclins à "prendre le train" pour rentrer plus vite… Comme le train Valence-Gap avait du retard, Alain, en sioux émérite, a pu nous renseigner sur son éventuel passage. Il nous a bien fallu continuer à pied à travers de nombreux vergers irrigués avec l'eau de la Drôme, l'embrouillamini de végétation nous tenant parfaitement au frais, à l'abri de la chaleur ambiante.
Anne-Marie.