Crête de Sauve Chauvière en Diois

Publié le par Caminares

A l'initative d'un adhérent des légremis, et toujours prêts à trouver d'autres lieux de randonnée, quelques membres du bureau sont montés à l'assaut du col du Royer, ce mercredi 3 août, profitant d'une météo enfin clémente.

Laissant nos véhicules au hameau de la Roque sur la commune d'Aurel, dans la Drôme, c'est par de larges sentes forestières non balisées, que nous avons mené l'abordage du vaisseau de calcaire dominant la vallée de la Drôme. Au loin, vers le couchant, les Trois Becs nous adressaient leurs faces vertigineuses, éclairées par le soleil levant...

Pierre, notre véto en goguette, nous indiqua la route à pendre. Un long cheminement de plus en plus raide, nous amènera sur la crête sommitale, nous sans avoir au préalable pris son temps par un vallon fort agréable, dans lequel trône sans partage une vieille bâtisse au lieu-dit "Les Chambons".

La sente devient rude, par le travers d'une forêt de feuillis, atténuant la forte châleur de ce début de mois.

Au col, nous décidons d'emprunter le sentier tout de jaune revêtu, cheminant d'abord en balcon, puis, après un ressaut, longeant au plus prêt le bord de la falaise. Ici, la vue est superbe. La crête de Sauve Chauvière se dévoile, alors qu'un groupe de vautour fauve, en patrouille disciplinée, plane en vol circulaire à notre aplomb.

Nous avons bien tenté de transformer Lou Reïgis en appât immobile afin de les faire se poser pour une éventuelle pause photo, mais rien n'y fit. Notre boulanger refusa catégoriquement de se mettre dans le pétrin! Au grand dam du photographe habituel et patenté de l'Association...

Au bout de la crête, la lecture de la carte s'avéra plus complexe que prévue. Peu de marque, de rares cairns et l'heure passant, nous incitèrent, après la pause repas, à revenir sur nos pas. Nos baliseuses patentées sortirent la boussole, mais, était-ce le soleil ou nos sourires narquois, l'azimuth se refusa, bien que le Nord soit retrouvé, de nous indiquer la bonne direction.... Manque de pratique?

Revenu au Col du Royer, par une combe descendante traversant de belles prairie de fauche, notre troupe, pleine d'allant, s'enfonça plus en avant sans se soucier plus longtemps du cheminement non tracé sur la carte IGN, en se fiant seulement à notre instinct de baroudeur des hautes plaines et des basses vallées...

Même si le sentier parcouru n'était pas celui prévu, la pente fortement dure à nos cuisses, nous ramena sans coup férir au ru traversé en début de randonnée.

Et quittant nos godillots, cette belle onde pure mais froide, enleva en un instant la fatigue de nos arpions...

Cette belle journée se termina par la dégustation au caveau "Raspail" de la Clairette et de son petit frère le Crémant, en se promettant de revenir en ces lieux afin de parcourir, en son entier et sans se tromper, ce beau massif de la montagne de Die!

 



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