Raquettes au sommet ...

Publié le par Les Légremis

4 femmes, 3 hommes ... exceptionnel !

4 femmes, 3 hommes ... exceptionnel !

On ne pouvait rêver mieux pour le démarrage de nos activités cette année ! Dieu, que la montagne est belle sous le ciel bleu et la neige à perte de vue ... 

Partis de Gluiras vers 9h 30, après avoir retrouvé les uns et les autres en cours de chemin, nous avons atteint le plateau ardéchois par la vallée de la Gluyère. Avec toute cette neige tombée la veille, il ne fallait même pas songer à passer par la route des crêtes ! Alipat et Patrice, dont les pneus de leur voiture ont déjà vu défiler quelques kilomètres d’asphalte, appréhendaient un peu la neige. Mais finalement tout s’est passé sans aucun problème ... surtout ne pas s’arrêter en côte et maintenir sa vitesse, voila le secret ! Et puis les routes étaient généralement bien dégagées. 

 

Arrivés au Gerbier de Jonc nous nous équipons ... Cela prend un peu de temps, d’autant que l’on ne se souvient plus trop de la manière de régler les raquettes, de les chausser, que l’on doit enfiler des couches pour ne pas avoir froid mais pas trop non plus pour ne pas transpirer tout au long du trajet. Bref ! C’est le moment où chacun se lâche et prévient les autres qu’il faudra être très indulgent s’il traîne un peu ...  qu’il y a si longtemps qu’il n’a plus pratiqué ce genre de sport, etc.

En fait, nous sommes à peu près tous logés à la même enseigne et habités des mêmes apréhensions. Tout ira bien, c’est certain.

Allez ... hop ! On quitte le parking pour nous diriger vers le début de la piste. Un petit selfie et c’est parti ...

 

Tout de suite c’est le plaisir et l’enchantement. Et, si j’ose dire, les raquettes ça marche ! Aucune difficulté parce que les pistes sont damées. Si vous vous aventurez hors piste, c’est autre chose : à chaque fois votre pas s’enfonce d’une trentaine de centimètres et la progression devient bien plus pénible.

Mais aurait-on vraiment envie de détruire une telle beauté ... ?

Ombres délicates sur courbes tendres.
Émergences surréalistes sur dunes de neige.
Audacieux entassements sur frêles promontoires.

 

Elle est belle aussi la France bleu-blanc-noir ...

 

Nous voici donc partis ... En chemin nous croisons l’un ou l’autre promeneur, les uns en raquettes comme nous, quelques autres en ski de fond. C’est le matin et il n’y a pas grand monde. C’est bien comme ça ! Nous profitons du soleil et de l’air frais ... du pur bonheur !

 

Notre route nous mène face à de merveilleux chiens de traîneau. Ils dorment paisiblement dans la neige au soleil jusqu’au moment où leur maître vient les chercher pour partir en randonnée. (Si vous êtes intéressés allez jeter un coup d’oeil sur ce lien : http://www.lameutedangakoq.fr ) Parés pour affronter le froid, on voit qu’ils sont dans leur élément. 

C’est bien connu, le sport ça creuse ... Nous cherchons un lieu à l’abri du vent et au soleil pour casser la graine. Les uns mangent debout, les autres préfèrent se trouver une branche plus accueillante et, sur un arbre perchés, ouvrent un large bec comme maître corbeau. 

 

Et le repas se termine en fêtant Patrice dont c’est l’anniversaire ... né le même jour et la même année qu’un autre personnage bien connu : SARKOSY ! Nous buvons à la santé du plus sympa. Bon anniversaire Patrice.

 

Nous terminons notre belle randonnée vers les 14h30, tous réjouis des bons moments passés ensemble. Le temps de nous débarrasser de nos équipements nous reprenons la route du retour. Nous avons l’intention d’aller boire un verre dans un des bistrots de Lachamp-Raphaël, mais il y a bien trop de monde. Le beau temps a fait sortir tous les touristes et nous ne trouvons même plus de place pour nous garer. Qu’à cela ne tienne ... nous ne nous décourageons pas pour si peu et allons boire ce verre à Albon où c’est aussi bon (rime facile !)

Nous espérons bien vous retrouver pour notre prochaine rando : le 16 février 2018 (voir ci-contre)

A bientôt, Yves

 

Publié dans randos

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