L'Everine, Niolon, la Vesse ou autres Calanques...
Et le lendemain on remis ça...
Un ciel grisâtre de Saint Valentin en pelure d'oignon, pas de fleuriste à l'horizon, donc pas de frais inutiles pour nos amoureuses, quelques bécots tendres vite fait bien fait des quelques maris et concubins notoires présents, et hop! en route par "la colline des médecins" vers la calanque de l'Erevine, en vertu du principe que les choses sérieuses ne doivent pas attendre.
Et l'Everine c'est du sérieux. Rien que la descente dans des éboulis casse-gueule donne un avant goût de la santé qu'il faut avoir et qui n'est pas toujours une promenade. Bon, Caminares vous donnera un cours de géologie à l'occasion d'une de ses futures chroniques pour vous rencarder sur les sédiments marins à l'origine de la cote bleu et tutti quanti...
Les agapes de la veille s'étant prolongées fort tard, le retard prit nous contraint à pique-niquer avant midi sur la plage désolée et solitaire de l'Everine. Le repas, frugal, en comparaison de l'orgie de poissons avalés quelques heures plutôt, fut expédié comme les affaires courante d'une Saint Valentin qu'un couple d'amoureux de fortuite rencontre s'apprêtait à célébrer autant en piquant que niquant...
La suite fut à l'avenant de nos contraintes géographiques présentes, car si le bord de mer est à l'altitude du zéro et de l'infini aqueuse, il y a toujours un rocher à escalader pour vous gâcher l'horizon. Evidemment, nos femmes qui ne grimpent plus que sur ceux qu'elles peuvent, trouvèrent là matière à éprouver des sensations fortes et fugaces dans une joie et une gouaille provocatrice du genre: << monte la dessus et tu verras ma mer>> à l'adresse d'un Lou Reïgis autant marri que mari... Jean, lui, en oublia son genoux douloureux de la veille, et dans un effort remarquable répondit à la vigueur de ces dames de la cote. Il me confia la garde d'Annick, qui n'en espérait pas temps...
Le sentier du littoral, autrefois fréquenté par les gabelous et les contrebandiers, dans un chassé-croisé où l'on ne savait pas toujours qui était les gendarmes et les voleurs tant l'osmose légendaire de ces personnages est bien connue, nous offrit un spectacle grandiose de la mer toujours recommencée.
Passage devant la baleine d'un Jonas de légende avalé, mythologie de pierre curieusement posé là, offerte à l'imagination visuelle et à un songe entre vue, et Niolon se découvre, niché contre une falaise à deux doigts de s'éffondrer.
Les cabanons à l'anarchie populaire sont à l'abandon, décision de sagesse devant ce qui sera peut être l'écroulement du rêve d'une vie de cocagne.
La Vesse, dans le prolongement urbanisé de cette cote déchiquetée, annonce au loin la cité Phocéenne, où le Mistral prend ses quartiers dans "plus belle la vie". Les aficionados de cette série télévisée de qualité savent ils qu'a deux pas de l'inexistant, la beauté de ce pays est si palpable physiquement, qu'elle renvoie sobrement la fierté de ses origines Grecques au coeur de la nation, de son chant patriotique, de notre identité, la France, dans le berceau de notre civilisation, l'Europe.
C'est à travers les collines du Rove que l'enchantement se poursuivit.
Dans ces moments de grâce randonneuse la poésie est là, au coeur des choses et de nos vies. Fugaces instants de nos instinctives transcendance que le regard accompagne, regard posé sur notre humanité en marche, dans ces collines du Rove, ou une Grande Sauterelle aimé de son Caminares s'en alla en éclaireuse heureuse préparer le café, le chocolat et le thé de l'amitié.
Et c'est parce qu'il y a des moments comme ceux là que l'on peut trouver plus belle la vie.
Un ciel grisâtre de Saint Valentin en pelure d'oignon, pas de fleuriste à l'horizon, donc pas de frais inutiles pour nos amoureuses, quelques bécots tendres vite fait bien fait des quelques maris et concubins notoires présents, et hop! en route par "la colline des médecins" vers la calanque de l'Erevine, en vertu du principe que les choses sérieuses ne doivent pas attendre.
Et l'Everine c'est du sérieux. Rien que la descente dans des éboulis casse-gueule donne un avant goût de la santé qu'il faut avoir et qui n'est pas toujours une promenade. Bon, Caminares vous donnera un cours de géologie à l'occasion d'une de ses futures chroniques pour vous rencarder sur les sédiments marins à l'origine de la cote bleu et tutti quanti...
Les agapes de la veille s'étant prolongées fort tard, le retard prit nous contraint à pique-niquer avant midi sur la plage désolée et solitaire de l'Everine. Le repas, frugal, en comparaison de l'orgie de poissons avalés quelques heures plutôt, fut expédié comme les affaires courante d'une Saint Valentin qu'un couple d'amoureux de fortuite rencontre s'apprêtait à célébrer autant en piquant que niquant...
La suite fut à l'avenant de nos contraintes géographiques présentes, car si le bord de mer est à l'altitude du zéro et de l'infini aqueuse, il y a toujours un rocher à escalader pour vous gâcher l'horizon. Evidemment, nos femmes qui ne grimpent plus que sur ceux qu'elles peuvent, trouvèrent là matière à éprouver des sensations fortes et fugaces dans une joie et une gouaille provocatrice du genre: << monte la dessus et tu verras ma mer>> à l'adresse d'un Lou Reïgis autant marri que mari... Jean, lui, en oublia son genoux douloureux de la veille, et dans un effort remarquable répondit à la vigueur de ces dames de la cote. Il me confia la garde d'Annick, qui n'en espérait pas temps...
Le sentier du littoral, autrefois fréquenté par les gabelous et les contrebandiers, dans un chassé-croisé où l'on ne savait pas toujours qui était les gendarmes et les voleurs tant l'osmose légendaire de ces personnages est bien connue, nous offrit un spectacle grandiose de la mer toujours recommencée.
Passage devant la baleine d'un Jonas de légende avalé, mythologie de pierre curieusement posé là, offerte à l'imagination visuelle et à un songe entre vue, et Niolon se découvre, niché contre une falaise à deux doigts de s'éffondrer.
Les cabanons à l'anarchie populaire sont à l'abandon, décision de sagesse devant ce qui sera peut être l'écroulement du rêve d'une vie de cocagne.
La Vesse, dans le prolongement urbanisé de cette cote déchiquetée, annonce au loin la cité Phocéenne, où le Mistral prend ses quartiers dans "plus belle la vie". Les aficionados de cette série télévisée de qualité savent ils qu'a deux pas de l'inexistant, la beauté de ce pays est si palpable physiquement, qu'elle renvoie sobrement la fierté de ses origines Grecques au coeur de la nation, de son chant patriotique, de notre identité, la France, dans le berceau de notre civilisation, l'Europe.
C'est à travers les collines du Rove que l'enchantement se poursuivit.
Dans ces moments de grâce randonneuse la poésie est là, au coeur des choses et de nos vies. Fugaces instants de nos instinctives transcendance que le regard accompagne, regard posé sur notre humanité en marche, dans ces collines du Rove, ou une Grande Sauterelle aimé de son Caminares s'en alla en éclaireuse heureuse préparer le café, le chocolat et le thé de l'amitié.
Et c'est parce qu'il y a des moments comme ceux là que l'on peut trouver plus belle la vie.