Week-end Calanques : les trois belles....
Eh! Bien, voilà! C'est fait! Malgré la météo détestable et le froid qui s'installe... Rien ne rebute les Légrémis.
Mon Lou Reïgis vous a décrit à sa manière la randonnée de samedi. Je m'en vais à présent vous faire un compte rendu aussi précis que possible de ce week-end où les yeux de mes amis ardéchois brillèrent de mille feux...
Rendez-vous était donné devant l'habitation de ma grande S préférée. Afin de faciliter la tâche de nos visiteurs, je m'étais fendu d'un plan, avec forces explications... Mais cela n'a pas suffit.....
C'est ainsi que nous vîmes arriver dans l'ordre, Hélène et Alain, nouveaux et forts sympathiques adhérents des Légrémis, suivis de près par nos Teillois de service, Annick et Jean, tous aussi sympathiques par ailleurs...
Puis le temps passa. Et repassa...
Régine, elle, passée en trombe devant la maison, bien qu'elle dise le contraire, indifférente aux indications pourtant précise de mon plan, alla frapper au numéro 35, mais d'une autre rue.... Surprise de la propriétaire.... (et Le Rove est une toute petite commune...)
Bref, le temps de récupérer tout le monde, nous nous sommes retrouvés sur un parking afin de donner les instructions pour la traversée de Marseille.
Et là, je fis une constation: mais où sont donc nos amis belges? Et Marcelle?
Vite, un téléphone:
Moi : "Mais où êtes-vous?
Gérard : "Ah! On est bien"
Moi: Oui, mais où!
Gérard: "Au port"
Moi: "Quel port????????"
Gérard : "Mais... A Marseille".......... (avec l'accent belge c'est encore mieux...., Promis, je ne galèje-pas!)
Et oui, lorsque on possède un GPS, encore faut-il mettre la bonne adresse, n'est-ce pas Béatrice?
Et c'est ainsi que, avec une heure de retard sur mes prévisions, dix-huit Légrémis s'élancèrent d'un pas vaillant vers le Col des Baumettes....
La plongée vers Sormiou déclancha les premiers "Mon Dieu, que c'est beau..."
Le soleil de cette fin de matinée peinait à réchauffer les randonneurs ardéchois lorsque la joyeuse bande investit les abords de la Méditerrannée, dans laquelle se mirent les cabanons de Sormiou.
Autant le dire, les flashs crépitèrent, les paparazzis s'en donnèrent à coeur joie... Pourtant, il fallait bien avancer, 6h de randonnée étant au programme...
Au sortir de Sormiou, le sentier attaque un raidillon que nos randonneurs, d'un pas allègre, attaquèrent avec bonheur...
Sous la barre rocheuse, le panarama se délecte du bleu turqoise par ici, un peu plus tendre ici, de la mer qui sans cesse lèche le sable de la calanque. Un peti mistralou nous accompagne durant la montée vers la crête. Mais tout d'abord, il nous faut franchir un ressaut de quelques mètres de haut, première initiation à la varappe provençale.
Chacun s'acquita avec heur du plaisir que procure la roche que l'on enlace au plus près du corps afin de passer l'handicap...
Ici, Marcelle retrouva sa jeunesse, Régine son allant, Myriam se rappela que dans une autre vie, elle fut biquette...
Bref, la difficulté fut passé sans coup férir.
Le sentier, tranquillement monte régulièrement bien abri de la falaise. Tout en bas, l'onde s'irrisaient de blanche vagues.
Le bonheur...
Le Carrefour fut vite atteint.
Morgiou nous attendaient. Anne-Marie, qu'une fuite d'eau intempestive retenait en son logis, avait promis de venir à notre rencontre au départ de Morgiou. Car, en hiver, la route DFCI est ouverte à qui veut bien l'emprunter.
L'heure tournait, mais sous la force du Mistral que rien n'arrête en cette crête, la décision de se mettre à l'abri du Col du Renard pour le repas fut vite prise. Théo, 13 année au compteur, faisant contre mauvaise fortune bon coeur, ne dit rien mais je vis bien à son regard que son estomac criait famine...
La descente sur le Col du Renard est pour le moins... sportive.... abrupte... avec en point de mire, l'immensité de la Méditerranée et, barrant l'accès à la Calanque de la Triperie, les murailles de la Citadelle. Vestige d'un temps pas si lointain où pirates et contrebandiers hantaient ces lieux.
Un par un, les randonneurs franchirent le Col. Je restais en arrière afin d'aider les retardataires, quand, tout en bas, une tâche bleue s'avança sur le chemin. Ma blonde.
Comprenant que nous prendrions le repas à l'entrée du petit port de pêche de Morgiou, elle s'installa confortablement sur un rocher, le temps que le regroupement s'effectue.
Enfin, bien à l'abri du vent, les dix-huit tirèrent le repas du sac: cochonailles, pain d'épices, vin rouge et même génépi, firent notre bonheur.
A 15h, Morgiou fut atteint après un passage délicat, que chacun aborda à sa manière, avec plus ou moins de grâce....
Puis, avec toujours autant d'allant, la troupe prit la direction de Sugiton, non sans avoir envisager la possibilité d'écourter la balade, mais le chemin proposé par l'animateur de service comportant un passage avec chaîne, ne ravit personne....
Le sentier serpente au dessus de la mer, monte, descend, copiant les montagnes russes. Puis, la difficulté de cette portion fut avalé sans problème aucun par nos chèvres ardéchoises.... Sept mètres de dénivellé presque verticale! Et dire que depuis le départ, je me trimballe 30 mètres de corde qui ne serviront strictement à rien, si ce n'est à alourdir ma charge!
A la vue du Torpilleur, île rocheuse protégeant l'entrée de Sugiton, les appareils photos sortirent des sacs comme des diables de leurs boîtes!
Sugiton la belle se prélaçait langoureusement sous nos yeux. J'ai beau bien connaître ces calanques, à chaque fois j'éprouve un émerveillement enfantin devant tant de beauté.
Alors, celui qui découvre pour la première fois ces lieux, comprend pourquoi, il y a 2600 ans, les phocéens, reconnaissant leur antique rivage, s'établirent en cet endroit tout proche que l'on nomme le Vieux Port. Et je comprend pourquoi, mon Gérard de Belgique, se trouvait si bien ce matin.....
Au sortir de Sugiton, l'animateur, prenant attention de la fatigue éventuelle des marcheurs, proposa deux options : la remontée par le vallon et la piste forestière, sans âme, ou le sentier balisé, par la falaise des toits, haut lieux de la varappe et qui offre au regard un superbe panorama sur le Torpilleur. Montée bien plus rude, mais au combien magnifique!
Il n'y eu aucune hésitation. Et nous reprîmes notre marche vers le Col de Sugiton....
La fatigue commençait à se faire sentir, la progression se fit au rythme de chacun... Mais quel bonheur de voir les sourires sur les visages.... Certe, cette randonnée est sportive, mais elle allume dans les yeux de bien belles chandelles...
Le retour se fit en silence....
Il était 18h lorsque, fatigués mais heureux notre troupe rejoignit les véhicules...
La soirée pouvait commencer, mais c'est une autre histoire que je vous conterai bientôt....
A voir : l'album photo de cette rando
6h - 1300m environ de dénivellé cumulé.... Un vrai bonheur...
Mon Lou Reïgis vous a décrit à sa manière la randonnée de samedi. Je m'en vais à présent vous faire un compte rendu aussi précis que possible de ce week-end où les yeux de mes amis ardéchois brillèrent de mille feux...
Rendez-vous était donné devant l'habitation de ma grande S préférée. Afin de faciliter la tâche de nos visiteurs, je m'étais fendu d'un plan, avec forces explications... Mais cela n'a pas suffit.....
C'est ainsi que nous vîmes arriver dans l'ordre, Hélène et Alain, nouveaux et forts sympathiques adhérents des Légrémis, suivis de près par nos Teillois de service, Annick et Jean, tous aussi sympathiques par ailleurs...
Puis le temps passa. Et repassa...
Régine, elle, passée en trombe devant la maison, bien qu'elle dise le contraire, indifférente aux indications pourtant précise de mon plan, alla frapper au numéro 35, mais d'une autre rue.... Surprise de la propriétaire.... (et Le Rove est une toute petite commune...)
Bref, le temps de récupérer tout le monde, nous nous sommes retrouvés sur un parking afin de donner les instructions pour la traversée de Marseille.
Et là, je fis une constation: mais où sont donc nos amis belges? Et Marcelle?
Vite, un téléphone:
Moi : "Mais où êtes-vous?
Gérard : "Ah! On est bien"
Moi: Oui, mais où!
Gérard: "Au port"
Moi: "Quel port????????"
Gérard : "Mais... A Marseille".......... (avec l'accent belge c'est encore mieux...., Promis, je ne galèje-pas!)
Et oui, lorsque on possède un GPS, encore faut-il mettre la bonne adresse, n'est-ce pas Béatrice?
Et c'est ainsi que, avec une heure de retard sur mes prévisions, dix-huit Légrémis s'élancèrent d'un pas vaillant vers le Col des Baumettes....
La plongée vers Sormiou déclancha les premiers "Mon Dieu, que c'est beau..."
Le soleil de cette fin de matinée peinait à réchauffer les randonneurs ardéchois lorsque la joyeuse bande investit les abords de la Méditerrannée, dans laquelle se mirent les cabanons de Sormiou.
Autant le dire, les flashs crépitèrent, les paparazzis s'en donnèrent à coeur joie... Pourtant, il fallait bien avancer, 6h de randonnée étant au programme...
Au sortir de Sormiou, le sentier attaque un raidillon que nos randonneurs, d'un pas allègre, attaquèrent avec bonheur...
Sous la barre rocheuse, le panarama se délecte du bleu turqoise par ici, un peu plus tendre ici, de la mer qui sans cesse lèche le sable de la calanque. Un peti mistralou nous accompagne durant la montée vers la crête. Mais tout d'abord, il nous faut franchir un ressaut de quelques mètres de haut, première initiation à la varappe provençale.
Chacun s'acquita avec heur du plaisir que procure la roche que l'on enlace au plus près du corps afin de passer l'handicap...
Ici, Marcelle retrouva sa jeunesse, Régine son allant, Myriam se rappela que dans une autre vie, elle fut biquette...
Bref, la difficulté fut passé sans coup férir.
Le sentier, tranquillement monte régulièrement bien abri de la falaise. Tout en bas, l'onde s'irrisaient de blanche vagues.
Le bonheur...
Le Carrefour fut vite atteint.
Morgiou nous attendaient. Anne-Marie, qu'une fuite d'eau intempestive retenait en son logis, avait promis de venir à notre rencontre au départ de Morgiou. Car, en hiver, la route DFCI est ouverte à qui veut bien l'emprunter.
L'heure tournait, mais sous la force du Mistral que rien n'arrête en cette crête, la décision de se mettre à l'abri du Col du Renard pour le repas fut vite prise. Théo, 13 année au compteur, faisant contre mauvaise fortune bon coeur, ne dit rien mais je vis bien à son regard que son estomac criait famine...
La descente sur le Col du Renard est pour le moins... sportive.... abrupte... avec en point de mire, l'immensité de la Méditerranée et, barrant l'accès à la Calanque de la Triperie, les murailles de la Citadelle. Vestige d'un temps pas si lointain où pirates et contrebandiers hantaient ces lieux.
Un par un, les randonneurs franchirent le Col. Je restais en arrière afin d'aider les retardataires, quand, tout en bas, une tâche bleue s'avança sur le chemin. Ma blonde.
Comprenant que nous prendrions le repas à l'entrée du petit port de pêche de Morgiou, elle s'installa confortablement sur un rocher, le temps que le regroupement s'effectue.
Enfin, bien à l'abri du vent, les dix-huit tirèrent le repas du sac: cochonailles, pain d'épices, vin rouge et même génépi, firent notre bonheur.
A 15h, Morgiou fut atteint après un passage délicat, que chacun aborda à sa manière, avec plus ou moins de grâce....
Puis, avec toujours autant d'allant, la troupe prit la direction de Sugiton, non sans avoir envisager la possibilité d'écourter la balade, mais le chemin proposé par l'animateur de service comportant un passage avec chaîne, ne ravit personne....
Le sentier serpente au dessus de la mer, monte, descend, copiant les montagnes russes. Puis, la difficulté de cette portion fut avalé sans problème aucun par nos chèvres ardéchoises.... Sept mètres de dénivellé presque verticale! Et dire que depuis le départ, je me trimballe 30 mètres de corde qui ne serviront strictement à rien, si ce n'est à alourdir ma charge!
A la vue du Torpilleur, île rocheuse protégeant l'entrée de Sugiton, les appareils photos sortirent des sacs comme des diables de leurs boîtes!
Sugiton la belle se prélaçait langoureusement sous nos yeux. J'ai beau bien connaître ces calanques, à chaque fois j'éprouve un émerveillement enfantin devant tant de beauté.
Alors, celui qui découvre pour la première fois ces lieux, comprend pourquoi, il y a 2600 ans, les phocéens, reconnaissant leur antique rivage, s'établirent en cet endroit tout proche que l'on nomme le Vieux Port. Et je comprend pourquoi, mon Gérard de Belgique, se trouvait si bien ce matin.....
Au sortir de Sugiton, l'animateur, prenant attention de la fatigue éventuelle des marcheurs, proposa deux options : la remontée par le vallon et la piste forestière, sans âme, ou le sentier balisé, par la falaise des toits, haut lieux de la varappe et qui offre au regard un superbe panorama sur le Torpilleur. Montée bien plus rude, mais au combien magnifique!
Il n'y eu aucune hésitation. Et nous reprîmes notre marche vers le Col de Sugiton....
La fatigue commençait à se faire sentir, la progression se fit au rythme de chacun... Mais quel bonheur de voir les sourires sur les visages.... Certe, cette randonnée est sportive, mais elle allume dans les yeux de bien belles chandelles...
Le retour se fit en silence....
Il était 18h lorsque, fatigués mais heureux notre troupe rejoignit les véhicules...
La soirée pouvait commencer, mais c'est une autre histoire que je vous conterai bientôt....
A voir : l'album photo de cette rando
6h - 1300m environ de dénivellé cumulé.... Un vrai bonheur...